Le recyclage des déchets est aujourd’hui une véritable préoccupation à l’échelle internationale. En France, le recyclage commence à se développer et à entrer dans la conscience collective, avec une participation du gouvernement, des entreprises et des particuliers, mais ce n’a pas toujours été le cas.
Même si le recyclage dans la hiérarchisation de la valorisation des déchets (Code de l’environnement L.541-1 et Loi AGEC) n’est pas en première ligne, il existe toujours une production importante d’objets qui ne sont ni réparables, ni réutilisables en état. Il faut donc continuer à développer des filières de recyclage qui sont créatrices de matières premières.
Ci-dessous quelques chiffres pour vous donner une visibilité sur la situation en France des emballages et du recyclage.
Et d’un point de vue historique, en 1870 on interdit le dépôt de déchets ménagers sur les voies publiques, en 1883 c’est l’invention de la poubelle et c’est seulement en 1975 que le cadre légal du recyclage (organisation de récuperation et traitement) va être mis en place en France.
Les activités de recyclage consistent à récolter les déchets recyclables issus du tri-sélectif et à les transformer en matières premières, utilisables à nouveau. Le recyclage a pour objectif de réduire les impacts environnementaux créés par la production de biens économiques et donc, de préserver la planète et ses écosystèmes.
Sont considérés comme déchets recyclables :
- Le papier et carton ;
- Les emballages plastiques, notamment les bouteilles en plastique ;
- Le verre ;
- Le métal ;
- Le bois ;
- Les déchets de la construction comme le plâtre ou les fractions minérales ;
Ces déchets peuvent provenir des emballages ménagers, des activités économiques et des activités publiques.
Depuis le 10 février 2020, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire a été instaurée en France. Par le biais de cette politique de gestion des déchets, c’est le renforcement du recyclage des déchets qui est en jeu.
Le tri la base d'un recyclage réussi et de qualité
le tri évolue avec les technologies, plus le mélange de matière se fait dans les produits créés, plus le recyclage se complexifie aussi et moins les centres de tri arrivent à suivre. Ce qui a contribué à obliger à l’écoconception et à la prévention. « Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas » !
La loi a donc évolué au fil du temps pour améliorer efficacement le tri et mettre en place des centres de tri adapté et éviter d’envoyer ses déchets au-delà des frontières.
Il en va de la responsabilité du producteur et/ou détenteur du déchet de s’assurer de la qualité du tri, de son transport et de sa bonne élimination. Un centre de tri peut refuser une livraison de déchets mal triés ou qui ne correspond à ce qu’il sait recycler ou éliminer.
L’Etat a ainsi élargi la responsabilité du producteur de déchets avec la loi REP (Responsabilité Elargi du Producteur), cela impose au producteur de participer financièrement à l’élaboration de nouvelle filière de tri (écotaxe gérée par CITEO nouveau Eco-Emballage).
Depuis le 1er Janvier 2022 La mise en place de nouvelles filières à responsabilité élargie des producteurs (REP) entraîne pour les entreprises l’interdiction de jeter certains invendus non alimentaires. Cela concerne les invendus non alimentaires suivants : les produits d’hygiène et de puériculture, les produits d’éveil et de loisirs, les livres et fournitures scolaires, les équipements de conservation et de cuisson des aliments. Plutôt que de le jeter à la poubelle en vue d’une incinération ou d’une mise en décharge, elles devront soit les donner, soit les recycler.
Toutes ces nouvelles législations qui se renforcent pousse à valoriser au mieux la conception de ses produits et de ce qu’ils deviennent en fin de vie. Il impossible aujourd’hui pour une entreprise de passer à côté de l’écoconception et du design circulaire de ses produits et services.
L’actualité aujourd’hui ne fait que conforter cette conviction et la dépendance de la France aux matières premières presque toutes étrangères.